Les Petits motets
Henry Madin (Verdun 1698- Versailles 1748) était prêtre et maître de Chapelle à la Cathédrale de Verdun. Il a fait une carrière exceptionnelle qui l'a conduit à la cour du roi Louis XV. Ses petits Motets sont non seulement un trésor musical que le Concert Lorrain a permis de redécouvrir, mais aussi l'expression d'une pratique religieuse majeure au XVIIIème siècle. Ils étaient destinés à accompagner les Saluts du Saint Sacrement, pratique religieuse courante du XVIIIème siècle. Ces Motets sont accompagnés de deux magnifiques pièces de Nicolas Clérambault (Paris 1676-1749), l'initiateur des sonates de style italien en France.
Avec
Julie Hassler, Sophie Landy, Virginie Lefebvre premiers dessus
Maryseult Wieczorek, Violaine Lucas, Lauree Stoulig deuxièmes dessus
Hélène Schmitt, Hélène Lacroix violons
Stephan Schultz Basse de violon
Benjamin Perrot théorbe
Anne- Catherine Bucher Orgue, clavecin et direction artistique
Julie Hassler, Sophie Landy, Virginie Lefebvre premiers dessus
Maryseult Wieczorek, Violaine Lucas, Lauree Stoulig deuxièmes dessus
Hélène Schmitt, Hélène Lacroix violons
Stephan Schultz Basse de violon
Benjamin Perrot théorbe
Anne- Catherine Bucher Orgue, clavecin et direction artistique
La presse :
C'est là une très belle interprétation, intimiste, ciselée […]. Une belle résurrection, notamment grâce au beau motet Tantum Ergo qui ouvre l'album…
S. Bonnefoi, La Marseillaise , Octobre 2007
Ce qui frappe le plus à la première écoute de ces motets est le sentiment de plénitude qu'ils dégagent. Ils sont d'une grande simplicité et ne s'embarrassent d'aucune ornementation qui pourtant était souvent de mise à cette époque, y compris sur la musique sacrée. La beauté de ces motets est en grande partie révélée par le truchement d'une basse continue subtile et parfaitement mesurée mais aussi au travers du phrasé du choeur de femmes.
Le Poisson Rêveur , 27.10.07
S. Bonnefoi, La Marseillaise , Octobre 2007
Ce qui frappe le plus à la première écoute de ces motets est le sentiment de plénitude qu'ils dégagent. Ils sont d'une grande simplicité et ne s'embarrassent d'aucune ornementation qui pourtant était souvent de mise à cette époque, y compris sur la musique sacrée. La beauté de ces motets est en grande partie révélée par le truchement d'une basse continue subtile et parfaitement mesurée mais aussi au travers du phrasé du choeur de femmes.
Le Poisson Rêveur , 27.10.07
L'interprétation du Concert Lorrain, qui se fait malheureusement trop discret dans sa programmation et nos salles de concert, est à la hauteur de la qualité de l'écriture. Voix souples, enjouées, sans forcer le caractère d'une justesse rare.
France Catholique , 28.09.07
Respectueuses des diverses formes d'exécution prévues par l'auteur, nos interprètes laissent le texte sacré s'épanouir. Les alternances entre récits gracieux et choeurs roboratifs sont parfaites, le soutien instrumental […] toujours à propos. Les voix sont charnelles : nul passage en force, mais une belle fluidité alliée à un placement généreux viennent transfigurer les souplesses mélodiques de Madin.
Henri de Villiets, Diapason n° 552, novembre 2007
Conduisant son Concert lorrain, Anne-Catherine Bucher cerne joliment le caractère simple et empathique de ces petits motets.
Frank Langlois, Le Monde de la Musique n°325, novembre 2007
Le sextuor féminin développe les mêmes sonorités, claires et chatoyantes que les Demoiselles de Saint-Cyr alors que l'ensemble instrumental est très convaincant Relevons.
Pizzicato, novembre 2007